< poésie zombie >
Celui qui reste immobile comme attendant la mort,
Celui qui sublime sa libido par une occupation néant,
Celui-ci ne vit rien
Pour celui-ci le langage ne sert à rien
Destructuration du langage appris, déliaison des mots et des choses
Délire assensationnel des sons
Poésie du zombie.
Bière à cran lissée sur peau de yourte phallange à trois,
Grue mêlant les sciures d’un jour avec les truies d’un mois,
Huppant seul assombri face
Quenotte hiéroglyphe rubicond
Tchoutchou
Jeu d’enfant ruminant — seuls se perdent
Plouc au carré
Tut tut
Fil entropique sur mèche salée
Bruit dehors la mer a parlé
Faudra-t-il que rien ne se passe pour que l’enfant se mette à parler
Rideau roide et pachyderme ensemble enfoncent la tête dans l’sceau
Y’a pas de bruit dedans juste c’est tout noir
Phoque en slip arrête la corde avant qu’elle s’mette à tomber
Huit dehors et un dedans les jours se mettent à trembler
Seulement si y’a pas d’adresse alors il faut que je m’redresse
Si les siphons n’ont pas d’oignon, et les rigoles pas d’explosion,
Le riz coud encore moins bien à moins que ce ne soit un autre chien
— Attends rêve ! Seul me laisse, ruisselle la veste en carton !
C’est tout mou et c’est ennuyeux
Folle à plein juron encroute les terres laissées
Pluie de syncrotrons sur les gueules bien léchées
Hourra crient les fiers à bras avant de disparaître
Gomina pour tout le monde et quelques cordes à la ronde
Autour du totem chantons dans notre disparition
Vitesse-lumière vers les étoiles, y’a pas d’étoiles
Chantons avant que la caméra se pointe
La caméra elle se filme toute seule et elle voit rien
True Blyon, and Bad Hazard, are in the field, and disappeard
Moche t’es reste apprends les calices de l’amour fou
Ploum-Ploum et Bim-Moi sont dans un bâteau
We are the last ones, and you are where
Giroflée tendre amère — se perd —
Giroflée tendre amère — en terre —
Giroflée crasse — dans l’herbe, par ici
Dans l’herbe, par là-bas,
Et s’enfuie de mes bras
Modèreras-tu, modèreras-tu, modèreras-tu ta longue vue
Ricoche — serpe — reptile avance — tout droit !
Pluie de batraciens tout froids
Couleur… Café…
J’en rêve parfois, les tuiles me tombent des bras, la sentance approche
— Une fois —
Mourir tout seul ou à plusieurs, où est le silence plus
Navajo sioux apaches, la plaine à perte de vue
Qui sait le plus le mieux qui a le savoir qui le rend quiet
Froide fontaine folle souterraine
Brûler un bout de papier est une action dans une journée
Nuit au jour moi le sommeil s’en enfuit
Ta Karotide !
La violence est le plus sûr moyen pour passer le temps
Longue biche se doute de rien dans les bois
Au village à côté ils sont tous à s’entretuer
Les sons ne portent pas, oublié le langage
Ces vieux qui nous ont laissé la mort comme seule perspective
Question d’identification, de perception de soi
Nous héritons des erreurs de nos aïeux, pas à leur place et problèmes non réglés
Ki donc appelle dans la nuit sans un bruit
Chuuut ! C’est le chasseur ! Enfuis du village pour trouver ma biche longue
Et PAM ! Le village suspendu par le bruit retombe dans le chaos final
Les héritiers de l’héritage de certains seuls les autres n’ont pas d’histoire
Sans héritage tu n’as qu’la bourse, et tout à reconstrui-i-re !
Sans héritage tu n’as qu’la bourse, et tout à démolir !
La chanson à texte tue la musique
La musique sans texte tue la vie
Mais une révolution enfin, ça s’fait avec du lan/gage !
Enfin regarde nous on a prêté nos enfants !
Polichinelle ne fait plus rire
Ah, ah, ah, ah, quand dira-t-on, Polichinelle ne sent pas bon
Huit de cœur sur valet d’as de trèfle — Tricheur ! — Bôôô…
J’hérite, tu hérites, nous héritons, ils héritent
Qui n’erre en quête de rites
Mar/fa/dets !
Rinanthropologue
Je mange, tu manges, les losanges se perdent dans la nuit
Une fluorescence d’ivoire se meurt
Des croûtes apparaissent aux commissures de la gueule
Une petite girouette s’envole pour s’aplanir sur l’herbe grasse
La fin du monde c’est le retour à la terre
Affalés bourrés sur l’herbe même pas froid
Nous ne sortons pas assez ! J’vous l’dit mouè !
Encapuchone, décapuchone
Les porcs et les bénédictins
Glouglou ça fait l’eau qui tombe dans l’eau puis remonte et s’étend paisible
Un goître ! Non mon dieu un goître ! Comme qui resterait sur le qui-vive !
Limande amère je préfère le citron.
Celui qui sublime sa libido par une occupation néant,
Celui-ci ne vit rien
Pour celui-ci le langage ne sert à rien
Destructuration du langage appris, déliaison des mots et des choses
Délire assensationnel des sons
Poésie du zombie.
Bière à cran lissée sur peau de yourte phallange à trois,
Grue mêlant les sciures d’un jour avec les truies d’un mois,
Huppant seul assombri face
Quenotte hiéroglyphe rubicond
Tchoutchou
Jeu d’enfant ruminant — seuls se perdent
Plouc au carré
Tut tut
Fil entropique sur mèche salée
Bruit dehors la mer a parlé
Faudra-t-il que rien ne se passe pour que l’enfant se mette à parler
Rideau roide et pachyderme ensemble enfoncent la tête dans l’sceau
Y’a pas de bruit dedans juste c’est tout noir
Phoque en slip arrête la corde avant qu’elle s’mette à tomber
Huit dehors et un dedans les jours se mettent à trembler
Seulement si y’a pas d’adresse alors il faut que je m’redresse
Si les siphons n’ont pas d’oignon, et les rigoles pas d’explosion,
Le riz coud encore moins bien à moins que ce ne soit un autre chien
— Attends rêve ! Seul me laisse, ruisselle la veste en carton !
C’est tout mou et c’est ennuyeux
Folle à plein juron encroute les terres laissées
Pluie de syncrotrons sur les gueules bien léchées
Hourra crient les fiers à bras avant de disparaître
Gomina pour tout le monde et quelques cordes à la ronde
Autour du totem chantons dans notre disparition
Vitesse-lumière vers les étoiles, y’a pas d’étoiles
Chantons avant que la caméra se pointe
La caméra elle se filme toute seule et elle voit rien
True Blyon, and Bad Hazard, are in the field, and disappeard
Moche t’es reste apprends les calices de l’amour fou
Ploum-Ploum et Bim-Moi sont dans un bâteau
We are the last ones, and you are where
Giroflée tendre amère — se perd —
Giroflée tendre amère — en terre —
Giroflée crasse — dans l’herbe, par ici
Dans l’herbe, par là-bas,
Et s’enfuie de mes bras
Modèreras-tu, modèreras-tu, modèreras-tu ta longue vue
Ricoche — serpe — reptile avance — tout droit !
Pluie de batraciens tout froids
Couleur… Café…
J’en rêve parfois, les tuiles me tombent des bras, la sentance approche
— Une fois —
Mourir tout seul ou à plusieurs, où est le silence plus
Navajo sioux apaches, la plaine à perte de vue
Qui sait le plus le mieux qui a le savoir qui le rend quiet
Froide fontaine folle souterraine
Brûler un bout de papier est une action dans une journée
Nuit au jour moi le sommeil s’en enfuit
Ta Karotide !
La violence est le plus sûr moyen pour passer le temps
Longue biche se doute de rien dans les bois
Au village à côté ils sont tous à s’entretuer
Les sons ne portent pas, oublié le langage
Ces vieux qui nous ont laissé la mort comme seule perspective
Question d’identification, de perception de soi
Nous héritons des erreurs de nos aïeux, pas à leur place et problèmes non réglés
Ki donc appelle dans la nuit sans un bruit
Chuuut ! C’est le chasseur ! Enfuis du village pour trouver ma biche longue
Et PAM ! Le village suspendu par le bruit retombe dans le chaos final
Les héritiers de l’héritage de certains seuls les autres n’ont pas d’histoire
Sans héritage tu n’as qu’la bourse, et tout à reconstrui-i-re !
Sans héritage tu n’as qu’la bourse, et tout à démolir !
La chanson à texte tue la musique
La musique sans texte tue la vie
Mais une révolution enfin, ça s’fait avec du lan/gage !
Enfin regarde nous on a prêté nos enfants !
Polichinelle ne fait plus rire
Ah, ah, ah, ah, quand dira-t-on, Polichinelle ne sent pas bon
Huit de cœur sur valet d’as de trèfle — Tricheur ! — Bôôô…
J’hérite, tu hérites, nous héritons, ils héritent
Qui n’erre en quête de rites
Mar/fa/dets !
Rinanthropologue
Je mange, tu manges, les losanges se perdent dans la nuit
Une fluorescence d’ivoire se meurt
Des croûtes apparaissent aux commissures de la gueule
Une petite girouette s’envole pour s’aplanir sur l’herbe grasse
La fin du monde c’est le retour à la terre
Affalés bourrés sur l’herbe même pas froid
Nous ne sortons pas assez ! J’vous l’dit mouè !
Encapuchone, décapuchone
Les porcs et les bénédictins
Glouglou ça fait l’eau qui tombe dans l’eau puis remonte et s’étend paisible
Un goître ! Non mon dieu un goître ! Comme qui resterait sur le qui-vive !
Limande amère je préfère le citron.
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